Les acouphènes : définition, causes, conséquences

 

Les acouphènes sont des bruits que l’on entend dans une oreille (ou les deux) ou dans sa tête sans qu’ils aient été émis par une source extérieure. Ces symptômes sont souvent liés à un traumatisme acoustique ou au vieillissement de l’oreille.

Que sont les acouphènes ?

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/acouphenes/definition-causes-consequences-acouphenes

Les acouphènes sont des sensations auditives qui ne sont pas causées par un bruit extérieur.
Ainsi, Le son perçu est différent selon les personnes et peut ressembler à un bourdonnement, un sifflement, un grincement, une sonnerie, un chuintement, un vrombissement, un gazouillis, un cliquetis, par exemple…

A savoir que le bruit entendu survient soit brutalement à l’occasion d’un évènement (concert bruyant, épisode de stress…), soit progressivement.
Ce bruit est constant ou intermittent.  
Il peut être plus intense dans certaines circonstances (fatigue, stress, changement de position de la tête…)
Il est perçu dans une seule oreille ou dans les deux et parfois “dans la tête au sommet du crâne”.  

Cependant, avoir des acouphènes de façon épisodique, notamment dans une atmosphère très silencieuse, n’a rien d’anormal. C’est la répétition de la perception de ce bruit qui retentit sur la qualité de vie et qui incite à consulter.  

Les acouphènes peuvent être occasionnels, intermittents ou continus. Ils résultent d’un dysfonctionnement du système nerveux auditif. Il s’agit d’un symptôme pouvant avoir de nombreuses causes.

Un acouphène temporaire peut survenir après une exposition à une musique très forte, par exemple. Il se résorbe généralement sans intervention. Quant aux acouphènes chroniques, c’est-à-dire à ceux qui persistent, ils peuvent devenir extrêmement gênants pour ceux qui en sont atteints.
L’intensité des acouphènes varie d’un individu à l’autre. Certaines personnes sont peu atteintes et ne consultent pas. D’autres entendent des bruits en permanence, ce qui peut nuire à leur qualité de vie.
Toutefois, dans la grande majorité des cas, les acouphènes n’ont pas de répercussions significatives sur la qualité de vie.

Prévalence

En général, on estime que de 10 % à 18 % de la population souffre d’acouphènes. La proportion est de 30 % chez les adultes. De 1 % à 2 % de la population est gravement touchée. L’utilisation à large échelle de baladeurs chez les jeunes fait craindre une augmentation de la prévalence à moyen terme.

En France, plus de 8 millions de personnes souffrent d’acouphènes.

Il existe deux types d’acouphènes :  

D’abord, les acouphènes “objectifs”: ils sont rares (5% des cas) et correspondent au bruit d’un organe situé à l’intérieur du corps (ex. : bruit du sang circulant dans un vaisseau du cou ou de la tête). Une personne extérieure peut l’entendre. Par ailleurs, leur cause doit être recherchée, car un traitement est souvent possible ;  

Ensuite, les acouphènes “subjectifs”: ils représentent 95 % des cas. Ils sont associés à une maladie de l’oreille. Ils prennent la forme de bourdonnements d’oreille ou de sifflements, uniquement perçus par le patient.

Selon leur cause, les acouphènes peuvent s’accompagner d’une perte d’audition, de nausées, de somnolence, de vertiges, de douleur ou de l’impression persistante d’avoir un bouchon dans les oreilles. Beaucoup de personnes atteintes souffrent aussi d’une intolérance aux bruits forts ou ont une perception forte ou douloureuse de sons perçus comme normaux ou faibles par des gens en bonne santé. On appelle ce trouble l’hyperacousie.

En général, les acouphènes sont moins gênants durant la journée, car ils sont « masqués » par d’autres bruits présents dans le milieu de travail ou à la maison. En revanche, ils sont plus perceptibles le soir et peuvent entraîner des troubles du sommeil chez de nombreuses personnes.

Acouphènes
Anatomie de l’oreille

Des acouphènes le plus souvent liés à l’âge ou à un traumatisme

Les causes des acouphènes sont nombreuses.

Les acouphènes “subjectifs”, de loin les plus fréquents (95% des cas), sont associés à des troubles de l’audition.
Souvent, ils font suite à des traumatismes acoustiques répétés (par exemple l’écoute de musique à très fort volume, profession exposée aux bruits…) ;
une baisse normale de l’audition liée au vieillissement de l’oreille, ou presbyacousie
 
En effet, ce phénomène est fréquemment associé à la présence d’acouphènes chez les personnes à partir de 50 ans.
 
Les acouphènes “subjectifs” peuvent aussi être causés par une pathologie qui concerne le système auditif.
 
Par exemple :
un bouchon de cérumen ou un corps étranger dans l’oreille souvent accompagnés d’une baisse de l’acuité auditive ;
une otite moyenne : inflammation de l’oreille qui se développe dans une petite cavité osseuse derrière le , en causant souvent des douleurs.

l’otospongiose :

dégénérescence des osselets de l’oreille moyenne entraînant un dysfonctionnement de l’oreille et responsable d’une surdité ;

la maladie de Ménière : due à une augmentation de la pression dans le labyrinthe, d’origine inconnue, elle est à l’origine de crises de vertiges intenses et rotatoires, qui durent d’une vingtaine de minutes à quelques heures. Ces crises s’accompagnent de nausées et de vomissements importants, d’acouphènes et d’une perte d’acuité auditive. La maladie évolue vers des lésions chroniques du labyrinthe responsable de vertiges chroniques, de troubles de l’équilibre permanents et d’une surdité progressive ;
 
une atteinte du nerf auditif ou de l’oreille interne (prise de médicaments ototoxiques par exemple).
 
Les acouphènes “objectifs”sont rares.
Ils sont souvent dus à des maladies vasculaires comme une anomalie d’une artère du cou ou de la tête (artère carotide ou artère vertébrale par exemple) . Ou bien à une hypertension artérielle, et ils sont alors pulsatiles (rythmés par les battements du cœur).
Très rarement, une tumeur est en cause. Il est important de diagnostiquer la maladie responsable des acouphènes car celle-ci peut être traitée.

La presbyacousie : 

La presbyacousie est une baisse de l’audition ou hypoacousie liée à l’âge. En effet, la perte auditive est de 0,5 décibel en moyenne par an, à partir de 65 ans, puis, un décibel par an à partir de 75 ans, et enfin, deux décibels par an à partir de 85 ans.

Certes, elle est due au vieillissement “normal” de l’oreille, mais elle n’exclut pas pour autant d’autres causes simultanées de surdité (antécédents d’otites, traumatisme, exposition au bruit…).

Cependant, En cas de presbyacousie, les seuils auditifs augmentent et la perte de perception des sons aigus altère la compréhension de la parole : la personne entend mais ne comprend pas.

Par ailleurs, pour trouver des conseils vous aidant à vivre à domicile avec votre handicap auditif, consultez donc la page Vivre à domicile avec un handicap auditif sur le site pour-les-personnes-agees.gouv.fr.

Acouphènes

Quelles sont les conséquences des acouphènes ?

Les conséquences des acouphènes sont très variables d’une personne à une autre. Il s’agit le plus souvent d’une simple gêne temporaire et occasionnelle. Mais les bruits perçus peuvent aussi incommoder en permanence le patient, affectant sa qualité de vie.

Dans ce dernier cas, plusieurs effets sont possibles :
des problèmes d’endormissement et des insomnies;
des difficultés de concentration ;
de l’anxiété, voire une dépression.
 
En général, les acouphènes ont tendance à diminuer avec le temps, car les personnes touchées s’y habituent progressivement. On appelle cela le processus d’habituation. Selon les patients, cette adaptation se fait plus ou moins rapidement, en quelques mois.
 


Habituation à l’acouphène

Le retentissement de l’acouphène sur la qualité de vie du sujet est très variable. Cela va d’une simple gêne à une intrusion permanente handicapant la vie quotidienne et affectant la qualité de vie. En effet, on peut observer des troubles du sommeil, de concentration, anxiété pouvant aboutir à un état dépressif. La plupart de ces personnes ne consultent pas. D’autres consultent pour vérifier qu’elles ne souffrent pas d’une pathologie grave et s’informer sur un éventuel traitement. D’autres encore (environ 25%) consultent successivement de nombreux thérapeutes à la recherche d’une solution miracle (qui n’existe pas…) susceptible de supprimer leur acouphène. Des études sérieuses ont montré que, bien qu’ils puissent au début provoquer une détresse certaine, les effets de l’acouphène tendent à diminuer avec le temps.

En effet, c’est ce qu’on appelle un processus d’habituation. Selon les sujets, leur état d’anxiété et de stress et la cause d’origine des acouphènes, ce processus peut prendre plus ou moins longtemps, de plusieurs mois à plusieurs années. Mais, progressivement, le sujet apprendra à mettre à distance cette perception parasite. Aussi, il apprendra à l’ignorer, comme il ignore spontanément la plupart des stimuli internes ou de notre environnement. À chaque instant, ces stimuli arrivent à notre cerveau sans pertinence avec la situation présente et restent au niveau inconscient. Pensez par exemple aux personnes habitant près d’une gare. Elles sont capables de détecter le faible gémissement de leur bébé dans la pièce voisine, mais ne sont cependant pas dérangées par le bruit important des trains !

La prévention des acouphènes

Attention au bruit. Éviter de s’exposer inutilement et trop souvent à des volumes sonores très élevés ou même moyennement élevés. Au besoin, utiliser des boules Quies®, des coquilles protectrices ou des bouche-oreilles en mousse, que ce soit au travail, en avion, durant un concert rock, en utilisant des outils bruyants, etc.

Attention à certains médicaments. Éviter de prendre de façon prolongée de hautes doses d’anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l’acide acétylsalicylique (Aspirine®, par exemple) et l’ibuprofène (Advil®…). En cas de doute, s’informer auprès de son pharmacien ou de son médecin.

Lorsque les médicaments sont la cause du problème, un changement de traitement ou une diminution du dosage peut réduire ou faire disparaître les acouphènes.

L’alcool, la café, le thé, le cola, le chocolat ou le tabac augmentent les acouphènes de certaines personnes. à voir si leur suppression de votre alimentation pendant un mois entraîne une amélioration.

Réduire et gérer son stress. Pratiquer la relaxation, la méditation, le yoga, une activité physique, etc., permet de réduire le stress et l’anxiété, qui sont à la fois des conséquences et des éléments aggravants des acouphènes.

Éviter le silence absolu en cas d’hyperacousie. Lorsqu’on souffre de cette intolérance aux bruits forts, il est préférable de ne pas rechercher le silence à tout prix ni de porter des bouchons d’oreille, car cela peut rendre le système auditif encore plus sensible, donc diminuer le seuil d’inconfort. Il vaut mieux privilégier l’écoute d’un bruit de fond à faible intensité (cela facilite l’habituation).

À la maison, le bruit d’un ventilateur, une musique douce ou un autre bruit ambiant peuvent masquer partiellement les acouphènes. La plupart des personnes souffrant d’acouphènes sont particulièrement incommodées au moment du coucher à cause de l’absence de bruit. L’utilisation d’une radio à faible volume placée sur une table de nuit peut masquer suffisamment les acouphènes. Un réveil analogique, qui émet un « tic-tac », peut aussi aider, ainsi que le grésillement d’une radio réglée sur une fréquence ne correspondant à aucune fréquence d’émission.

Se soumettre à un suivi médical régulier en cas d’acouphènes graves. Lorsque les acouphènes sont forts et constants, ils peuvent devenir intolérables et mener à la dépression. Il est donc important de consulter un médecin pour obtenir une prise en charge adéquate. signaler systématiquement dès l’origine des acouphènes à votre médecin que vous avez un acouphène. Ainsi, vous éviterez la prise de médicaments ototoxiques éventuellement susceptibles d’amplifier votre acouphène.

pratiquer un sport ou apprendre une technique permettant d’évacuer et/ou de mieux gérer votre stress (relaxation, sophrologie, Taï Chi, yoga …).

Masquage de l’acouphène

Le générateur de sons blancs. Cet appareil diffuse, dans l’oreille atteinte, un « son blanc » (un bruit similaire à celui produit par un appareil radio syntonisé entre 2 stations) à un faible volume. Ce son masque l’acouphène et réduit les inconvénients chez le patient. Cet appareil ressemble à une prothèse auditive; un audiologiste peut en fournir un. Les générateurs de sons blancs sont recommandés aux patients dont l’audition est normale ou presque normale.

La prothèse auditive. L’utilisation d’une prothèse auditive peut réduire l’inconfort de certains patients souffrant d’une perte légère ou modérée de l’ouïe en rendant leurs acouphènes moins audibles. Lorsque la prothèse est insuffisante, ils peuvent aussi recourir à un générateur de sons blancs.

Les traitements médicaux

Comme les acouphènes ont des origines très diverses, il n’existe pas de traitement unique. En règle générale, les acouphènes sont difficiles à traiter, mais il existe des méthodes offrant de bons résultats.

Différents médicaments ont été utilisés (des vasodilatateurs, du baclofène, de la cinnarizine, des benzodiazépines comme le clonazepam), mais la plupart ont plus d’effets indésirables que d’effets positifs. Dans certains cas particuliers, des médicaments visant à contrôler le stress ou la dépression (comme l’amitriptyline) peuvent être prescrits avec de bons résultats.
Des personnes ont obtenu un certain soulagement avec des suppléments de niacine (vitamine B3), mais le résultat est imprévisible (à prendre sous supervision médicale seulement).
Des injections de corticostéroïdes (dexaméthasone) à travers le tympan peuvent également être efficaces dans certains cas.

Les Approches complémentaires

Biofeedback. Les techniques de biofeedback utilisées varient, mais les résultats sont globalement positifs. Par exemple, un essai mené en 2008 auprès de 130 personnes a montré qu’une série de 12 séances de biofeedback sur 3 mois permettait de soulager durablement les acouphènes et d’améliorer le seuil de tolérance des personnes atteintes.

Hypnothérapie ou autohypnose. L’hypnothérapie ne guérit pas les acouphènes, mais peut améliorer la qualité de vie des personnes qui en souffrent.

Acupuncture. L’acupuncture est populaire auprès des personnes souffrant d’acouphènes, Des essais ont cependant indiqué qu’elle peut procurer un certain soulagement.

Mélatonine.
Au moins 4 essais préliminaires montrent que la prise de 3 mg de mélatonine par jour peut non seulement améliorer le sommeil des personnes souffrant d’acouphènes, mais aussi réduire la perception qu’elles ont des sons gênants.

Zinc.
Selon certains chercheurs, les personnes vieillissantes souffrant d’acouphènes sont souvent carencées en zinc. Une supplémentation pourrait donc les soulager. Le rôle de ce minéral dans l’apparition du problème n’est toutefois pas bien connu et certaines personnes ayant des acouphènes ne présentent pas de déficit en zinc.

Pharmacopée chinoise.
il existe des préparations destinées à traiter des maladies qui entraînent des acouphènes. Par exemple, la préparation Tian Ma Gou Teng Yin Wan, utilisée en cas d’hypertension artérielle, pourrait soulager les acouphènes qui découlent de cette affection. Même chose dans le cas des préparations Da Zao Wan et Liu Wei Di Huang Wan, employées pour soulager certains symptômes de la ménopause, dont les acouphènes. 

Ginkgo
(Ginkgo biloba). On pense que l’efficacité du ginkgo tient au fait qu’il améliore la circulation sanguine dans les capillaires irriguant le cerveau. Cependant, les résultats de l’ensemble des études cliniques pointent vers l’absence d’efficacité de cette plante. Prendre de 120 mg à 160 mg par jour d’un extrait normalisé à 24 % ou 25 % de glucoflavonoïdes et à 6 % de terpéno-lactones.


Exercice de relaxation n°1

Le stress peut être un obstacle à la gestion des acouphènes et entraîne souvent une contraction des muscles. Faire des exercices peut vous aider à vous relaxer et, de ce fait, à réduire le stress.

Nous vous recommandons de consacrer quotidiennement 15 minutes à ces exercices de relaxation.

Vous trouverez ci-dessous quelques conseils à bien respecter lorsque vous faites ces exercices :

  • Asseyez-vous sur une chaise confortable dans

    un endroit calme et sans distraction.

  • Faites les exercices en écoutant les tonalités Zen. Si celles-ci vous distraient, désactivez-les.

  • Déchaussez-vous et mettez des vêtements amples et confortables.

  • Ne vous inquiétez pas si vous vous endormez.

  • Quand vous aurez terminé les exercices,

    fermez les yeux, relaxez-vous quelques minutes, respirez profondément et relevez-vous doucement.

    La relaxation musculaire progressive

    Concentrez-vous par exemple sur les muscles de votre pied droit. Puis inspirez et contractez le plus possible les muscles pendant environ huit secondes. Essayez de ne raidir que les muscles sur lesquels vous vous concentrez. Essayez de ressentir la tension. Puis relâchez-les soudaine- ment. Laissez la tension et la douleur quitter vos muscles tout en expirant lentement.

 

L’idée est de progresser systématiquement
en commençant par la tête et en descendant progressivement jusqu’aux pieds. Vous pouvez procéder comme suit :

  • Tête (grimace faciale), nuque et épaules. Poitrine et ventre.

  • Haut du bras droit et main droite. Haut du bras gauche et main gauche.

  • Fessier, haut de la jambe droite et pied droit. Haut de la jambe gauche et pied gauche.

    Relaxez-vous pendant environ 10-15 secondes, puis recommencez. L’exercice doit durer environ cinq minutes.

    Lorsque vous aurez fini, comptez jusqu’à 20 et relevez-vous doucement.


Exercice de relaxation n°2

Faire des exercices peut vous aider à vous relaxer et, de ce fait, à réduire le stress. Les exercices de ‘respiration profonde’ et d’‘image- rie mentale guidée’ suivants ne demandent pas plus de cinq à dix minutes.

La respiration profonde

Suivez les conseils ci-dessous et ajoutez une res- piration rythmique profonde. Il est conseillé de répéter 20 fois le cycle qui suit :

  • Expirez complètement par la bouche.
  • Inspirez par le nez pendant quatre secondes (comptez « mille un, mille deux, mille trois, mille quatre »).
  • Retenez votre respiration pendant quatre secondes.
  • Expirez par la bouche pendant six à huit secondes.
  • Répétez le cycle 20 fois. L’exercice complet dure environ cinq à sept minutes.

L’imagerie mentale guidée

Après avoir atteint un état de relaxation en respirant profondément, gardez les yeux fermés et continuez à respirer profondément en vous imaginant dans l’environnement le plus relaxant possible (allongé(e) sur une plage, flottant sur l’eau ou sur un nuage).

Imaginez, avec tous vos sens, le souffle de l’air sur votre peau, l’odeur de l’océan ou de la forêt, ou encore le goût de votre boisson préférée en écoutant les tonalités Zen ou en imaginant vous- même un son agréable et relaxant comme celui des vagues de l’océan, le murmure d’un ruisseau ou le crépitement d’un feu.

Lorsque vous aurez fini, comptez jusqu’à 20 et relevez-vous doucement.

L’exercice d’imagerie mentale guidée est égale- ment bénéfique après une relaxation musculaire progressive.

Thérapeutes

Cédric Bonnet – Ostéopathe : https://cabinet-osteopathe-paris.com