La Soul et Le Funk, à la fin des années 1960, le bouillonnant James Brown devient la première star d’un style nouveau qui va faire des ravages : le funk ! Il fera vite école. Derrière celui que l’on surnomme bien cite « le parrain du funk », plusieurs générations de musiciens vont donner à cette musique noire toute sa richesse, la plonger dans la folie (George Clinton, Sly & the Family Stone), célébrer d’étonnantes fusions avec la pop grâce à Prince, dernier grand génie du genre.

le Funk de James Brown à Prince

The Isley Brothers : gospel, doo‑wop, rock, soul, funk et enfin disco, ces six frères originaires du New Jersey traversent les modes depuis 1955 ! Repris par les Beatles, travaillant avec Jimi Hendrix, ils impo­seront surtout la classe de leurs voix ancrées dans la tradition gospel.

The Contours : formation phare très sauvage de la soul des années 1960. Avec « Do You love Me », les Contours décrocheront un tube international, l’un des premiers du label Motown.

Alfred « Pee Wee » Ellis (1941‑) : saxophoniste et surtout directeur musical de James Brown, il est à l’origine de nombreux chefs‑d’oeuvre du Godfather durant les années 1960, « Cold Sweat » et « Say It loud, I’m Black And I’m Proud » en tête.

Dionne Warwick (1940‑) : chanteuse soul américaine très populaire dans les années 1960 lorsqu’elle interprétera les grands classiques du compositeur Burt Bacharach (« Dont Take Me Over », « Walk On By », « I Say A little Prayer For You » … ).

Tammi Tarrell (1945‑1970) : jeune star de l’écurie Motown dès 1965 et partenaire de Marvin Gaye, prématurément emportée par une tumeur au cerveau à l’âge de vingt‑quatre ans. « Ain’t No Mountain High Enough » restera le sommet de ce duo de charme.

Lee Dorsey (1924‑1986) : chanteur culte de New Orleans, dépositaire d’un rhythm’n’blues nonchalant et énergique à la fois, un funk féroce vraiment précurseur.

Sam & Dave : Sam Moore (1935‑) et Dave Prater (1937‑1988) formèrent le duo soul le plus énergique de la fin des années 1960. Ils apporteront au label Stax des tubes tels que « Hold On ! I’m Comin’» et « Soul Man ».

Dr John (1940‑) : digne héritier de Professor longhair, ce pianiste et multi‑instrumentiste de New Orleans imposera une originalité qui influencera tes plus grands, des Rolling Stones à Tom Waits.

Professor longhair (1918‑1980) : légendaire pianiste de louisiane dont le style riche et déluré marquera le rhythm’n’blues.

Bill laswell (1955‑) : multi‑instrumentiste et surtout producteur newyorkais, il est le grand brasseur de sons des années 1980‑1990, tissant des connexions entre punk et funk, jazz et world music, dub et électro. Ses collaborations se comptent par centaines ‑ Herbie Hancock, John Zorn, David Byrne, DJ Spooky, PIl, Peter Gabriel, Mick Jagger…

The Impressions : dès la fin des années 1950 et sous la direction de Curtis Mayfield, les Impressions font basculer le doo‑wop et le gospel vers une soul aux arrangements sophistiqués et aux paroles engagées.

Morris Day, Terry lewis et James « Jimmy Jam » Harris 111 : chanteur, bassiste et clavier de The Time, des protégés de Prince. En 1983, lewis et Harris se consacreront à lécriture et à la production (SOS Band, Janet Jackson … ).

Andre Cymone : infernal bassiste de The Revolution, le groupe de Prince, Cymone se lance en solo en 1981, sans grand succès.

Mavis Staples (1940‑) : fifte de Pop Staples, elle chante au sein des légendaires Staples Singers qui associent au gospe les musiques populaires des années 1960 (rhythm’n’blues, folk, blues). Prince, un de ses grands fans, produira l’un de ses albums solo en 1987.

The last Poets : dès 1969, cette formation vocale de Harlem se lance dans ce qui ne deviendra rien d’autre que le rap. Politiquement très engagés, les last Poets fréquenteront également certains acteurs du free‑jazz.

Puff Daddy (1970‑) : producteur et patron du label Bad Boy, Sean « Puffy » Comb s’est fait connaître en lançant les rappeurs Notorious BIG, Craig Mack et Faith Evans. Avec lui, le rap entre dans l’ère de la consommation de masse.

Bobby Womack (1944‑) : chanteur guitariste soul originaire de Cleveland on ne peut plus productif, Womack travailla tant avec Sly Stone, Aretha Franklin, Wi[son Pickett et Sam Cooke que tes Rolling Stones. Ces premiers albums solo sont à redécouvrir.

Jay‑Z (1970‑) : locomotive du label Roc‑a‑Fella, ce rappeur de Brooklyn est rune des vraies stars new‑yorkaises de la fin des années 1990, excellent compromis entre rap underground et grand public.

Zulu Nation : collectif fondé par Afrika Bambaataa en 1973 axé sur ta culture hip‑hop et ses quatre éléments (le MCing, l’art du DJ, le breakdance et le graffiti). les plus grands noms du rap intégreront la Zulu Nation : Cold Crush Brothers, Rock Steady Crew, A Tribe Called Ouest, Jungle Brothers, etc.


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Discographie

10 ALBUMS FUNK ESSENTIELS

James Brown : Sax Machine (Polydor, 1970)

Bootsy et Catfish viennent transfuser le Godfather. Du coup, James Brown repart sur de nouvelles bases rythmiques révolutionnaires.

Sly & the Famity Stone : Theres A Riot Going On (Epic, 1972) . Attention, chef‑d’oeuvre ! Sly Stone a vidé la pharmacie. L’atterrissage est un funk en phase terminale, la voix d’une Amérique qui n’arrive plus à compter les étoiles de sa bannière.

Funkadelic One Nation Under A Groove (Warner Bros, 1978). Le meilleur album de… Parliament . En tout cas, du groove en barre. Mythique.

Partiament Mothership Connection (Casablanca, 1975) . Premier décollage vers l’espace pour l’équipage P‑Funk. Des claviers martiens, des basses dopées, des cuivres pharaoniques.

Stevie Wonder : Innervisions (Motown, 1973)
Quel son ! Quelles compositions ! Quelle production ! Quelle voix, Quelles paroles ! Stevie Wonder apporte au funk sa passion pour les nouvelles technologies et des synthés en tout genre.

The Meters : Rejuvenation (Reprise, 1974),
les dépositaires du groove épuré mode in New Orleans signent enfin de grandes compos qu’ils arrosent de leur funky sauce très épicée.

Herbie Hancock : Head Hunters (Columbia, 1973)
la référence en matière dejazz funky (funkjazzy ?). Hancock s’entoure de musiciens de funk sachant jouer du jazz (et non rinverse) pour un résultat époustouflant. les thèmes sont denses et les improvisations célèbrent le groove tout‑puissant.

Earth Wind & Fire Gratitude (Columbia, 1976).
le grand live funk C’est l’âge d’or de Earth Wind & Fire avant l’overdose de paillettes, et chaque thème bénéficie ici d’une relecture magistrale.

Rick James : Street Songs ‑ Deluxe Edition (Motown, 2002)
l’unique chef‑d’oeuvre du plus destroy des funksters des années 1980.

Prince : Sign’ 0’ The Times (Warner Bros, 1986)
Prince épure son art. On est bien loin de l’exubérance de Purple Rain. Un manifeste.


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10 ALBUMS POUR METTRE LE FEU AU DANCEFLOOR

James Brown : In The Jungle Groove (Polydor, 1986)

Une compitation de neuf titres axée autour du funky drumming. Raretés incontournabtes devenues légendaires et versions inédites, In The Jungle Groove s’écoute en boucle.

Parliament : Funkentelechy Vs. The Placebo Syndrome (Casablanca, 1977)
Entre « Bop Gun » et « Flash light », Clinton trouve encore assez de ressources pour renouveler sa formule. Une fois de plus le public sautera dans cette nouvelle orgie de funk mythologique.

Bootsy Collins : Glory B Do Funks On Me ! : The Bootsy Collins Anthology (Rhino, 2001)
les meilleures blagues de Bootsy Collins en solo réunies sur cette anthologie concoctée par le label californien Rhino.

Isley Brothers : 3+3 Featuring Thot lady (1973)
Dès l’ouverture de ce feu d’artifice, 3+3 annonce la couleur. Il faudra désormais compter sur le grand Ernie Isley, épaulé par les producteurs de Stevie Wonder. Une combinaison gagnante.

Isaac Hayes : Hot Buttered Soul (Stax, 1969)
la soul pique une tête dans une piscine de champagne. le funk en peignoir de soie vient de prendre sa première leçon. Barry White aussi.

Larry Graham : The Jam: The larry Graham & Graham Central Station Anthology (Rhino, 2001)
Un double album bien rempli pour apprécier le Dieu de la basse, inventeur du slap et infernale turbine à groove. Une superbe anthologie qui rend enfin hommage à l’un des plus importants hommes de l’ombre de l’histoire du funk.

Earth Wind & Fire : Thots The Way Of The World (Columbia, 1975)
Maurice White a enfin trouvé te juste compromis entre la richesse mélodique et les canons du funk.

Ohio Players : Honey (Mercury, 1975)
le « love Rollercoaster » donne le ton d’un disque fort, entré dans la légende funk. Tout se bouscule ‑ les guitares crades, les choeurs inspirés du gospel, les grooves assassins, les refrains pop, les saveurs jazzy, etc.

Prince : Purple Rain (Warner Bros, 1984)
Au coeur des années 1980, le funk baroque revient en force dans cette débauche de groove.

Zapp & Roger Troutman : We Con Moke You Dance ‑ The Zopp & Roger Anthology (Rhino, 2002)
Un double CD pour mieux cerner te cas Roger Troutman. Aucun tube de Roger en solo ou de Zapp ne manque à l’appel. En prime, trois raretés de 1975 signées Roger & the Human Body.


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10 ALBUMS CULTES

Commodores : Machine Gun (Motown, 1974)
À cette époque, Lionel Richie connaissait la définition du mot groove. Sur Machine Gun s’entassent tous tes ingrédients d’un funk synthétique apte à faire danser tous les plus vieux piliers de la Motown.

James Brown : The Payback (Polydor, 1974)
James Brown contre‑attaque avec un concept‑album sublime, voyage au coeur des musiques afro‑américaines qui ne pouvait se terminer qu’en funk machine.

Marvin Gaye : Trouble Man (Motown, 1972)
B.O. méconnue et pourtant parfaite. L’esprit Shaft revu et corrigé par l’homme de Whats Going On.

Prince . Dirty Mind (Warner Bros, 1980)
Minimaliste à souhait, le funk synthétique de Dirty Mind retrouve de sa superbe, un quart de siècle plus tard, en pleine ère électro. À redécouvrir.

Mites Davis : On The Comer (Columbia, 1973)
le groove dépressif de Miles. Un album incompris et pourtant magistral dans lequel le trompettiste se lance dans une passionnante course poursuite contre le funk.

Herbie Hancock : Fat Albert Rotunda (Warner Bros, 1970)
Cet album a beau être une commande (de Quincy Jones), il n’en demeure pas moins un bon exercice de style (funky) dans l’esprit typique de la fin des années 1960.

Curtis Mayfie(d : Superfly (Curtom, 1972)
Sur la longueur, la B.O. du film Superfly surpasse celle de Shaft ! Curtis Mayfield poursuit ici sa propre révolution entamée deux ans plus tôt sur Curtis.

Funk, Inc. : Funk, Inc. + Chicken lickin’ (BGP, 1992)
De la série B qui tue ! Made in Indianapolis, le jazz funk de Funk Inc. se route dans la boue d’interminables jam‑sessions. Un bon groove basic, des cuivres simplistes, un son de guitare à la Grant Green, leffet est garanti !

Kool & the Gang : Wild & Peaceful (De‑lite, 1973)
Entre « Jungle Boogie » et « Hollywood Swinging », Kool & the Gang trouve ses marques et dépose le copyright d’un groove underground typiquement seventies.

Dr. Dre : The Chronic (Interscope, 1992)
l’acte de naissance du rap funk West Coast tout droit sorti du cerveau d’un ancien de NWA.


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10 COMPILATIONS EXPLOSIVES

The J.B.’s : Funky Good Time: The Anthology (Potydor, 1995)
la compile parfaite des titres enregistrés par les J.B.’s sans James Bown. le funk dans toute sa splendeur emmené par des saints souffleurs (Maceo, Fred, St. Clair … ) qui ne manquent jamais d’air.

Artistes divers : The Philly Sound, Kenny Gamble, Leon Huff & the Story Of Brotherly love (1966‑1976) ‑ cofftet 3CD (Epic, 1997)
48 titres, un livret de 70 pages, bref un coffret somptueux pour comprendre les recettes luxuriantes du tandem Gamble & Huff.

Artistes divers : Total Funk ! The Ultimate Collection ‑ coffret 4 CD (Universal, 2002)
Un panorama complet du genre avec ses classiques (James, Sly, Meters, Bootsy, etc.) et ses essentiels seconds couteaux (Roy Ayers, Rufus, Graham Central Station, Slave, Kurtis B(ow, etc.).

Artistes divers : In Yo’ Face! The History Of Funk ‑ Vol. 1 à 5 (Rhino, 1993)
Cinq volumes vendus séparément qui retracent l’histoire du funk de façon classique et efficace.

Artistes divers : The Funky 16 Corners (Stones Throw, 2001)
Une mine de raretés compilées par le rappeur Peanut Butter Wolf. Avec son magnifique livret truffé d’infos, rien n’est à jeter dans cette brochette de chefs‑d’oeuvre obscurs.

Artistes divers : Saturday Night Fish Fry ‑ New Orleans Funk And Soul Artistes divers: New Orleans Funk: The Original Sound Of Funk 1960 1975 (Soul Jazz Records, 2000)
En deux CD, te label britannique Sou[ Jazz Records a bien cerné tes spécificités de la scène de New Orteans.Deux panoramas accompagnés de livrets richement documentés.

Original Motion Picture Soundtrack : Wild Style (Rhino, 1997)
la bande originale du film de Charlie Ahearn tourné à New York en 1982. Un instantané irréprochable de la scène rap naissante avec la crème oldschool (Caz, Rammellzee,Grand Wizard Theodore). Whenfunk goes rap…

Funkadelic : Music For Your Mother ‑ Funkadelic 45s (Ace, 1992)
Pour se saouler au Funkadelic jusqu’au bout de la nuit. Tous les singles du groupe sont réunis sur ce double CD accompagné d’un livret très complet.

Grandmaster Flash & the Furious Five : Message From Beat Street. The Best Of Grandmaster Flash, Melle Mel & the Furious Five (Rhino, 1994) Oubliées les amusantes onomatopées de Sugarhill Gang, place à Flash et Melle Mel pour le premier trip sombre au coeur du ghetto.

James Brown : Star Time ‑ coffret 4 CD (Polydor, 1991)
l’anthologie parfaite ! Tout est là, résumé en quatre CD, et accompagné par un impeccable livret de 66 pages.


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ET AUSSI

James Brown : Hot Pants (Polydor, 1971)
Bootsy et Catfish Collins sont peut‑être partis chez Clinton, James se sent pousser des ailes et refile les clefs du camion à Fred Wesley qui arrangera désormais ses plus grandes oeuvres. les cuivres sont d’ailleurs à se damner.

James Brown : Slaughters Big Rip‑Off (Potydor, 1973)
Une étonnante B.O. (pour un obscur nanar de la blaxploîtation) coécrite avec Fred Wesley. Parfait pour remplacer un Shaft éventuellement  usé ou un Superfly perdu dans un déménagement.

Sty & the Famity Stone : Fresh (Epic, 1973)
Moins sombre que Riot, Fresh est la dernière secousse sismique funk digne de ce nom que Sly Stone balancera avant de sombrer dans l’oubli.

Sty & the Family Stone: Stand! (Epic, 1969)
Sly invente le funk ! Fini les fleurs dans les cheveux, la Family redescend sur terre pour se faire l’écho de la rue tout en conservant sa vision musicale multidimensionnelle.

Mites Davis : Bitches Brew (Columbia, 1970)
Miles cherche à comprendre James Brown, Jimi Hendrix et Sly Stone. Il s’enferme avec ses lieutenants et son producteur Teo Macero et propose sa nouvelle équation nucléaire et surtout électrique.

Funkadelic : Maggot Brain (Westbound, 1971)
Comme si le funk tentait de sortir d’une prison hendrixienne nommée Eddie Hazel. Ce funk rock agressif et violent résonne aux quatre coins de l’Amérique de 1971.

The Temptations : Cloud Nine (Motown, 1968)
les (presque) vieux Temptations pour un retour fracassant. Derrière ce come‑back, le talent de production d’un homme éclate au grand jour, Norman Whitfield.

The Temptations : Masterpiece (Motown, 1973)
Le son Whitfield atteint les sommets sur « PlasticMan », une nouvelle symphonie de reverb’s, d’électronique et de cuivres chauffés à blanc.

Marvin Gaye : Whats Going On ‑ Deluxe Edition (Motown, 2001)
l’un des dix plus grands albums de ta musique populaire de l’après guerre ! le sommet discographique de Marvin Gaye est l’équilibre parfait entre prose consciente et arrangements subtils.

Marvin Gaye : lets Get It On ‑ Deluxe Edition (Motown, 2001)
Sensualité et champagne pour cet après‑Whats Going On. Une montagne d’érotisme en stéréo.

Herbie Hancock : Thrust (Columbia, 1974)
Plus cérébral que Head Hunters mais tout aussi groovy, Thrust pousse Hancock à approfondir le mode d’emploi de ses machines. Aussi indispensable que son prédécesseur.

Herbie Hancock : Secrets (Columbia, 1976)
Hancock sent qu’il peut élargir davantage son public. Très binaire, Secrets demeure toutefois une ÉNORME centrale nucléaire de groove. Dommage de passer à côté.

Isaac Hayes : Shaft (Stax, 1971)
Rien qu’avec son thème, Shaft est une indispensable halte. le reste de la partition alterne entre petites pertes groovy et, surtout, lamentations soul ultra‑sensuelles.

Curtis Mayfield : Curtis (Curtom, 1970)
Grand nettoyage de printemps pour t’ancien leader des Impressions qui se lance en solo et digère à la perfection les expériences de James Brown, S[y Stone et Stevie Wonder.

Kool & the Gang : Spirit Of The Soogie (De‑lite, 1975)
le rythme roi ! Moins brut de décoffrage que Wild & Peacefull, cet album aux saveurs africaines appelle à plus de spiritualité et d’introspection. Un must du gang des frères Bell.

Gap Band : IV (Mercury, 1982)
les frères Wilson ont commencé par marcher sur les traces d’Uncle George avant d’affirmer la marque de fabrique Gap Band. Avec leur quatrième opus, la gloire leur sourit enfin. Romantiques ou remontés, slows R&B ou machine à danser, ils savent tout faire. Cest pour ça que les rappeurs les ont pillés.

Afrika Bambaataa : looking For The Perfect Beat 1980‑1985 (Tommy Boy, 2001)
Excellente compile pour décrypter le roi de la Zulu Nation et son rap électro funk qui n’a pas pris une ride.

Public Enemy : It Takes A Nation Of Millions To Hold Us Bock (Colum bia, 1988)

Aussi malsain que la Riot de Sty, plus violent que la purée balancée par le MC5, It Takes A Nation… n’est autre que le funk de la fin des années 1980.